lundi 18 décembre 2017

Un certain Dr. Watson, David Stuart Davies




Mon meilleur ami m’avait offert ce livre (que j’ai déjà lu au moment où je l’ai reçu) et j’ai décidé de le relire, comme d’autres romans parlant de Sherlock Holmes.


John Walker, médecin militaire, rentre d’Afghanistan déshonoré. Renvoyé de l’armée pour faute grave (il a bu pendant le service, pour oublier, au lieu de soigner les soldats blessés). Dans le bateau du retour, il rencontre un homme qui sent sa détresse et qui décide donc de la retourner contre lui. Il se montre sympathique avec John et arrivé à Londres, il le fait rencontrer un homme qui peut lui fournir un travail bien payé. Il s’agit du professeur James Moriarty. Il lui demande d’entrer en contact avec un certain Sherlock Holmes, tout jeune détective en prenant une nouvelle identité, celle du Docteur John Watson. Comme tout refus de sa part entrainerait sa mort immédiate, il accepte la mission que lui confie le professeur et devient son espion auprès du détective.


C’est vraiment un bon roman !

On suit John Walker, un médecin de l’armée qui en est renvoyé avant de tomber entre les griffes du professeur Moriarty. John est désespéré, certes, mais la perspective de travailler pour un criminel ne l’enchante guère. Il n’accepte la mission que parce qu’on ne lui donne pas le choix. C’est soit ça, soit il finit dans la Tamise. Et comme le dit si bien le professeur : « La Tamise est très froide en cette période de l’année. ». 

On suit les aventures de John à travers son journal, de sa rencontre avec le professeur, sa rencontre avec Sherlock Holmes ou d’autres personnages importants de l’intrigue. En enquête, on voit principalement la première, celle d’Une étude en rouge.

Tous les passages du journal sont écrits dans une police de caractère différente des autres passages du roman. Outre son journal, on a également des passages où l’on suit parfois les impressions du professeur et d’autres de ses employés ou d’autres criminels qui ne sont pas liés au réseau de Moriarty. On se rend compte que dans cette version de l’histoire, certains personnages ne sont pas aussi « sympathiques » qu’ils semblaient l’être dans les histoires de Sir Arthur Conan Doyle.

C’est un roman très intéressant car tout ce qui y est raconté est très logique avec le Canon. Tout colle, tout s’emboîte très bien. David Stuart Davies a vraiment fait un très bon travail pour rendre tout cela crédible. On s’attache assez facilement à John car, même s’il ne fait pas exactement partie des « gentils », on sait que sa situation n’est pas facile à vivre et que s’il avait pu faire autrement, il l’aurait fait. Malgré tout, il devient rapidement ami avec Sherlock, une amitié qui n’a rien à voir avec sa mission de base.


Un chouette roman qui plaira autant aux puristes des aventures du célèbre détective qu’aux personnes qui n’en n’ont qu’une petite connaissance.

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