Mon
meilleur ami m’avait offert ce livre (que j’ai déjà lu au moment où je l’ai
reçu) et j’ai décidé de le relire, comme d’autres romans parlant de Sherlock
Holmes.
John
Walker, médecin militaire, rentre d’Afghanistan déshonoré. Renvoyé de l’armée
pour faute grave (il a bu pendant le service, pour oublier, au lieu de soigner
les soldats blessés). Dans le bateau du retour, il rencontre un homme qui sent
sa détresse et qui décide donc de la retourner contre lui. Il se montre
sympathique avec John et arrivé à Londres, il le fait rencontrer un homme qui
peut lui fournir un travail bien payé. Il s’agit du professeur James Moriarty.
Il lui demande d’entrer en contact avec un certain Sherlock Holmes, tout jeune
détective en prenant une nouvelle identité, celle du Docteur John Watson. Comme
tout refus de sa part entrainerait sa mort immédiate, il accepte la mission que
lui confie le professeur et devient son espion auprès du détective.
C’est
vraiment un bon roman !
On suit
John Walker, un médecin de l’armée qui en est renvoyé avant de tomber entre les
griffes du professeur Moriarty. John est désespéré, certes, mais la perspective
de travailler pour un criminel ne l’enchante guère. Il n’accepte la mission que
parce qu’on ne lui donne pas le choix. C’est soit ça, soit il finit dans la
Tamise. Et comme le dit si bien le professeur : « La Tamise est très
froide en cette période de l’année. ».
On suit les aventures de John à
travers son journal, de sa rencontre avec le professeur, sa rencontre avec
Sherlock Holmes ou d’autres personnages importants de l’intrigue. En enquête,
on voit principalement la première, celle d’Une étude en rouge.
Tous
les passages du journal sont écrits dans une police de caractère différente des
autres passages du roman. Outre son journal, on a également des passages où
l’on suit parfois les impressions du professeur et d’autres de ses employés ou
d’autres criminels qui ne sont pas liés au réseau de Moriarty. On se rend
compte que dans cette version de l’histoire, certains personnages ne sont pas
aussi « sympathiques » qu’ils semblaient l’être dans les histoires de
Sir Arthur Conan Doyle.
C’est
un roman très intéressant car tout ce qui y est raconté est très logique avec
le Canon. Tout colle, tout s’emboîte très bien. David Stuart Davies a vraiment
fait un très bon travail pour rendre tout cela crédible. On s’attache assez
facilement à John car, même s’il ne fait pas exactement partie des
« gentils », on sait que sa situation n’est pas facile à vivre et que
s’il avait pu faire autrement, il l’aurait fait. Malgré tout, il devient
rapidement ami avec Sherlock, une amitié qui n’a rien à voir avec sa mission de
base.
Un
chouette roman qui plaira autant aux puristes des aventures du célèbre
détective qu’aux personnes qui n’en n’ont qu’une petite connaissance.
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