jeudi 9 novembre 2017

Comme si c'était toi, Mhairi McFarlane





J’ai profité du dernier week-end à 1000 pour sortir de ce roman de ma Pile à Lire. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu de romance.




Anna hésite à se rendre à une réunion d’anciens élèves de son lycée. En effet, elle n’y était pas très appréciée et elle a vécu une grosse humiliation devant tous les élèves du lycée. Pas facile de les revoir, donc. Pourtant, ayant beaucoup changé depuis le lycée, personne ne la reconnait lors de la réunion et elle décide alors de s’éclipser. Plus tard, elle découvre qu’elle va devoir travailler sur une expo avec James Fraser, l’élève dont elle était amoureuse, et surtout, un des investigateurs de son humiliation. Lui non plus ne la reconnait pas et il est devenu un homme plutôt charmant et il se comporte bien avec elle.




C’était plutôt sympa comme histoire.


On suit en alternance Anna (Aureliana) et James. Anna, malgré les dix années qui la sépare de ses années lycée et malgré le fait qu’elle ait beaucoup changé, n’a pas tellement confiance en elle et se dévalorise beaucoup (surtout par rapport à son physique et à ses relations avec les hommes), tout cela à cause de l’image qu’elle avait d’elle au lycée. James est assez touchant. Il vient de se séparer de sa femme qui l’a quitté, il a du mal avec ses collègues de travail, il commence à moins apprécier son meilleur ami et se pose des questions sur sa vie.


On suit également les amis d’Anna, Michelle et Daniel et son collègue, Patrick, à l’université où ils enseignent tous les deux. Pour James, il y a Eva son ex-femme, son chat et surtout son meilleur ami Laurence (surnommé Loz). Il y a également Neil, pour Anna, un homme connu grâce à un site de rencontres, ne lui plaisant pas trop mais insistant régulièrement auprès d’elle. Important également, la famille d’Anna. Ses parents, sa sœur Aggy (Agata) et son futur beau-frère Chris. Sa sœur est en plein préparatif de mariage et subit une véritable fièvre acheteuse car elle veut un mariage parfait, un mariage de rêve.


Plusieurs intrigues dans ce roman. La principale est la relation qui se construit petit à petit entre Anna et James. Une autre est la préparation du mariage entre Aggy et Chris. On retrouve le thème du harcèlement à l’école, dont il est important de parler, mais aussi du mariage. Anna espère se marier un jour et Aggy, qui va se marier, a des idées assez coûteuses pour réaliser son rêve. On peut également dire que ce roman parle du pardon et du changement. Et puis c’est une petite romance bien sympathique.


J’ai trouvé que certaines situations du roman faisaient référence à Orgueil et Préjugés de Jane Austen. J’avais déjà quelques doutes, mais c’est surtout la conclusion de l’histoire d’Aggy qui me l’a vraiment fait penser. Anna parle au moins une fois de ce roman pour évoquer une belle déclaration d’amour.


Le style d’écriture est plutôt agréable, même si j’avoue que le vocabulaire un peu « vulgaire » d’un des premiers chapitres m’avait déplu, mais heureusement, ça ne dure pas. Je l’ai lu assez rapidement.




Même si je ne suis pas une grande fan des romances, j’ai passé un moment très agréable en lisant ce très joli roman.

mardi 7 novembre 2017

Autobiographie d'une Courgette, Gilles Paris





Profitant du dernier week-end à 1000, j’ai lu ce roman qui était sur le sommet de ma Pile à Lire depuis un petit moment déjà. Il a été adapté en film d’animation sous le titre Ma vie de Courgette.




Icare, surnommé Courgette par sa maman, vit seul avec elle depuis que son papa est parti faire le tour du monde « avec une poule ». Sa maman ne s’occupe pas beaucoup de lui, boit beaucoup de bière, passe son temps devant la télé, se plaint souvent du ciel à son fils. Icare n’aime pas trop le ciel qui « est grand pour nous rappeler qu’on est pas grand-chose dessous » et quand il trouve un pistolet dans les affaires de sa mère, il décide d’aller tuer le ciel. Accidentellement, c’est sa maman qu’il tue et il se retrouve à devoir aller vivre dans une maison d’accueil pour enfants où il rencontre d’autres gamins avec de tristes histoires. Il découvre alors l’amour et l’amitié.




J’ai lu ce roman d’une traite !


C’est le petit Icare qui raconte l’histoire. On le connait surtout par son surnom Courgette car sa Maman l’appelait comme ça et qu’il préfère qu’on l’appelle ainsi. Il n’a que neuf ans et semble ne pas se rendre compte tout de suite que sa Maman est morte. C’est un gendarme, Raymond, qui s’occupe de lui et le confie au foyer d’accueil. On suit ensuite la petite vie de Courgette en compagnie des éducateurs et des autres enfants vivants avec lui, Simon, Jujube, Ahmed, les frères Chafouin, Alice, Béatrice, puis Camille.


Il est extrêmement facile d’entrer dans l’histoire, et surtout de s’attacher à cette bande de gamins. On découvre petit à petit les histoires des enfants, les raisons de leur présence au foyer et on les voit s’attacher les uns aux autres, se découvrir et devenir amis. Il y a également les éducateurs même si on suit surtout Rosy, l’éducatrice qui s’occupe le plus des enfants ainsi que la directrice et l’instituteur. Raymond le gendarme est également très présent pour Courgette et c’est un des personnages que j’ai préféré.


Malheureusement, les enfants doivent également faire face à des problèmes, comme Camille ou Simon et c’est souvent le soutien des autres enfants qui leur permettent de s’en sortir et d’aller mieux. Il y a notamment un personnage qui est très désagréable et en parfaite opposition avec les personnages d’adultes positifs.

C'est une histoire bourrée d'espoir. Les enfants ont tous des histoires assez tristes et pourtant, ils ne cessent pas d'être des enfants. Il jouent ensemble, se posent des questions, vont à l'école...parfois ils ont des moments tristes, mais c'est normal.


Je connaissais déjà le style d’écriture de Gilles Paris car j’ai lu Au pays des kangourous il y a quelques temps. C’est comme si c’était vraiment Courgette, petit garçon de neuf ans, qui racontait l’histoire, alors il utilise ses mots et son parler propre aux enfants. Donc c’est un style d’écriture très oral. Si on a du mal avec ça, c’est un roman qui risque d’être compliqué à lire. Sincèrement, ça ne m’a pas dérangé dans ma lecture et je trouve plus logique qu’un enfant s’exprime ainsi plutôt que parfaitement bien.


Une excellente découverte.


lundi 6 novembre 2017

Everything Everything, Nicola Yoon





J’ai lu ce roman quelques semaines après vu le film. J’avais beaucoup aimé le film (qui est une très bonne adaptation) et j’ai vraiment apprécié ma lecture.




Maddy est une jeune fille de tout juste dix-huit ans qui n’est pas sorti de chez elle depuis dix-sept ans. Elle souffre d’une maladie connue sous le nom de Maladie de l’enfant bulle. Le moindre contact avec le monde extérieur pourrait lui être fatal. Elle vit une petite vie tranquille, elle a une infirmière qu’elle connait depuis très longtemps, elle suit des cours sur internet (notamment des cours d’architecture) et lit énormément. Mais un jour, des nouveaux voisins emménagent. Ils ont un fils de son âge qui tient à entrer en contact avec elle.




Que dire ? Que dire si ce n’est que j’ai adoré ce roman.


J’ai beaucoup aimé suivre Maddy. C’est une jeune fille pleine de vie malgré sa situation particulière. Elle ne baisse pas les bras et cherche à évoluer même si elle est coincée dans sa bulle. On s’attache facilement à elle et on suit sa petite vie avec sa mère (qui est aussi son médecin) et son infirmière Carla. On voit les changements arriver dès lors qu’Olly débarque dans sa vie.


Olly est également très attachant. Il veut rapidement parler avec Maddy, il cherche à la faire rire, lui changer les idées. Et se changer les idées, car il n’a pas une vie de famille des plus faciles avec un père qui boit beaucoup et qui est plutôt violent.


C’est une très jolie histoire avec un rebondissement assez surprenant et très intéressant. J’avoue que je l’avais senti venir dans le film, alors que je suis persuadée que si j’avais lu le roman en premier, ça aurait été une sacrée surprise.


J’ai vraiment apprécié la forme que prend l’histoire. Les chapitres peuvent être très courts, parfois seulement une phrase. Les dessins qui agrémentent l’histoire, réalisés par David Yoon, le mari de l’auteur, m’ont beaucoup plu. Ils sont très jolis et collent bien avec le reste.


Le style d’écriture est fluide et simple. C’est un roman accessible à tous et surtout à ceux qui aiment les histoires d’amour adolescentes.


Si vous faites partie de ces gens-là, je ne peux que vous conseiller Everything Everything.


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