Profitant
du dernier week-end à 1000, j’ai lu ce roman qui était sur le sommet de ma Pile
à Lire depuis un petit moment déjà. Il a été adapté en film d’animation sous le titre Ma vie de Courgette.
Icare,
surnommé Courgette par sa maman, vit seul avec elle depuis que son papa est
parti faire le tour du monde « avec une poule ». Sa maman ne s’occupe
pas beaucoup de lui, boit beaucoup de bière, passe son temps devant la télé, se
plaint souvent du ciel à son fils. Icare n’aime pas trop le ciel qui « est
grand pour nous rappeler qu’on est pas grand-chose dessous » et quand il
trouve un pistolet dans les affaires de sa mère, il décide d’aller tuer le
ciel. Accidentellement, c’est sa maman qu’il tue et il se retrouve à devoir
aller vivre dans une maison d’accueil pour enfants où il rencontre d’autres
gamins avec de tristes histoires. Il découvre alors l’amour et l’amitié.
J’ai lu
ce roman d’une traite !
C’est
le petit Icare qui raconte l’histoire. On le connait surtout par son surnom
Courgette car sa Maman l’appelait comme ça et qu’il préfère qu’on l’appelle
ainsi. Il n’a que neuf ans et semble ne pas se rendre compte tout de suite que
sa Maman est morte. C’est un gendarme, Raymond, qui s’occupe de lui et le
confie au foyer d’accueil. On suit ensuite la petite vie de Courgette en
compagnie des éducateurs et des autres enfants vivants avec lui, Simon, Jujube,
Ahmed, les frères Chafouin, Alice, Béatrice, puis Camille.
Il est extrêmement facile d’entrer dans l’histoire, et surtout de s’attacher à cette bande de gamins. On découvre petit à petit les histoires des enfants, les raisons de leur présence au foyer et on les voit s’attacher les uns aux autres, se découvrir et devenir amis. Il y a également les éducateurs même si on suit surtout Rosy, l’éducatrice qui s’occupe le plus des enfants ainsi que la directrice et l’instituteur. Raymond le gendarme est également très présent pour Courgette et c’est un des personnages que j’ai préféré.
Malheureusement,
les enfants doivent également faire face à des problèmes, comme Camille ou
Simon et c’est souvent le soutien des autres enfants qui leur permettent de s’en
sortir et d’aller mieux. Il y a notamment un personnage qui est très
désagréable et en parfaite opposition avec les personnages d’adultes positifs.
C'est une histoire bourrée d'espoir. Les enfants ont tous des histoires assez tristes et pourtant, ils ne cessent pas d'être des enfants. Il jouent ensemble, se posent des questions, vont à l'école...parfois ils ont des moments tristes, mais c'est normal.
Je
connaissais déjà le style d’écriture de Gilles Paris car j’ai lu Au pays des
kangourous il y a quelques temps. C’est comme si c’était vraiment Courgette,
petit garçon de neuf ans, qui racontait l’histoire, alors il utilise ses mots
et son parler propre aux enfants. Donc c’est un style d’écriture très oral. Si
on a du mal avec ça, c’est un roman qui risque d’être compliqué à lire.
Sincèrement, ça ne m’a pas dérangé dans ma lecture et je trouve plus logique qu’un
enfant s’exprime ainsi plutôt que parfaitement bien.
Une
excellente découverte.
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